Un post de Rosemary Kneipp
**La première fois que j’ai proposé à mon mari de faire un échange maison,**il était plus que réticent. Ensuite, lorsqu’une amie française se plaignait du coût d’un voyage en Australie pour voir son fils et belle-fille qui venaient de déménager à Melbourne, je lui ai suggéré de faire un échange maison.
C’est parti de là! Je l’ai aidé à s’inscrire à TrocMaison et sa belle-fille, sur place, a pu contacter les échangeurs potentiels. Mon amie était rassurée. Leur échange s’est merveilleusement bien passé et j’ai pu rencontrer et** aider leurs échangeurs lors de leur séjour à Paris**.
A son tour, mon mari a été séduit par l’idée et aujourd’hui il** regrette vivement toutes les années « perdues ».** Nous sommes à notre dixième échange : 6 avec l’Australie, mon pays natal, deux avec l’Espagne, un avec la Bulgarie et un avec la France, dont 4 en non-simultané.
Lorsque j’en parle autour de moi, on me demande toujours si je n’ai pas peur qu’on « fouille » dans nos affaires. Mais ce n’est pas un souci. On a un bureau avec nos papiers personnels qu’on ferme à clé, j’enlève quelques petites choses qui me sont vraiment précieuses et c’est tout. Je fais confiance aux échangeurs !
Après deux ans de pratique, nous restons toujours aussi positifs et enthousiastes, la seule difficulté étant de trouver des échanges en dehors des grandes villes, quelque soit le pays, car pour le moment nous ne pouvons héberger que deux personnes, même si notre appartement à Paris est spacieux et très bien situé. Mais après notre déménagement dans la vallée de la Loire l’année prochaine, nous pourrons proposer une deuxième chambre.
Je dirais qu’il y a quelques petites règles à suivre lorsqu’on cherche un échange. D’abord, bien lire l’annonce des échangeurs potentiels et respecter leurs préférences, aussi bien en termes de périodes libres que de destinations souhaitées. Cela permet d’éviter des demandes inutiles.
Il faut également une certaine réciprocité. Nous avons cherché à faire un** échange avec Madrid** en mars sans bien réfléchir que Paris aurait peu d’attrait pour des Madrilènes à cette époque ! Nous avons eu de la chance mais je pense qu’il aurait été plus facile si on avait choisi une autre période.
Au début, lors de nos échanges en Australie, je n’ai pas vraiment cherché un contact avec nos hôtes car je ne ressentais pas le besoin étant donné que je suis australienne. C’est à Barcelone lorsque nous avons rencontré d’abord une autre personne qui fait des échanges et ensuite notre hôte que j’ai compris la vraie potentielle de cette façon de voyager.
Notre dernier échange était avec Sofia en Bulgarie. C’est une destination à laquelle on n’aurait jamais pensé, mais nous avons décidé d’y aller quand même. On s’est organisé avec nos hôtes pour passer deux jours à** Plovdiv**,** où ils habitent,** car ils ont proposé de nous faire visiter le monastère de Bashkovo et la vielle ville. C’était une expérience très enrichissante.
En ce qui concerne les échanges non-simultanés, c’est un moyen d’ « engranger » des échanges car il n’est pas toujours facile d’organiser des dates qui coïncident exactement. En 2014, des échangeurs de Hobart en Tasmanie viendront à Paris et en 2015 nous profiterons d’échanges à Melbourne, à Adelaïde et sur la côte au sud de Sydney. **Et si cela ne se fait pas pour une raison ou une autre, ce n’est pas bien grave! **
À propos de l’auteur
Originaire d’Australie, Rosemary vit en France depuis de nombreuses années et pratique l’échange de maison. Dans son blog,www.aussieinfrance.com, elle nous fait découvrir les secrets de son quartier en plein coeur de Paris à deux pas du Louvre (offre #208755), et sa nouvelle maison renaissance dans la Vallée de la Loire. Suivez-la sur Twitter ou Facebook !