Le tour du monde en échange de maisons de la Family Globe Exchange se poursuit. Aujourd’hui, Audrey nous propose un petit voyage culinaire à travers les découvertes gustatives de toute la famille en Asie…
2 mois que nous sommes partis de notre « jolie France », 2 magnifiques mois d’aventure. Mais aussi 2 mois de découvertes culinaires, de saveurs, d’odeurs… Petit retour sur ce que nos papilles ont découvert et, parfois, enduré…
En ce qui me concerne, dans le sud de l’Asie, mes papilles ont été mises à rude épreuve. Ce qui a été très compliqué pour moi, c’est la cuisine épicée ! Je demandais à chaque fois « No spicy », et bien sans doute pour eux, ça ne l’était pas, mais pour moi « française ayant du mal à manger autre chose que du poivre », c’était immangeable ! Et en Asie, il n’y a pas de pain pour arrêter le feu, donc j’ai avalé un nombre incalculable de verres d’eau !!
Hong Kong et la Chine
Honk Kong, en tant qu’ancienne colonie anglaise, offre une cuisine internationale. Sa cuisine traditionnelle est faite de soupes de nouilles mélangées à de la viande généralement poulet, bœuf ou porc et se révèle assez fine et plutôt épicée.
La cuisine chinoise comporte elle aussi beaucoup de soupes, mais la viande est plutôt grasse et découpée différemment de chez nous. Nous avons été surpris de constater que même des chaînes internationales comme KFC ou MC Donald s’adaptent en proposant du riz et différentes formes de poulet. Autres surprises, nous avons notre expression bien française « tout est bon dans le cochon », et bien on pourrait transférer cette expression à « tout est bon dans le poulet » des pattes jusqu’à la tête!
En Chine, les restos que nous avons côtoyés n’avaient pas de menu en anglais et ils ne parlaient pas anglais non plus, du coup, nous avons commandé des plats très atypiques !
« En Chine, j’ai beaucoup mangé de riz, avec du poulet ou du porc. Le jus de la soupe était bon, je mélangeais mon riz avec car il n’y avait pas de Ketchup », explique Hugo, notre petit garçon.
Quant à Raphaël : « C’était difficile au début en Chine. Je mangeais des choses particulières: des soupes avec des pâtes et de la viande. Selon les endroits c’était bon, des fois c’était dégoûtant ! La viande était bizarre et je trouvais cela très épicé ».
Notre petite Camille, elle devient végétarienne, lol ! J’en rigole, mais c’est presque cela. Elle ne supporte pas de voir la viande pendue à un crochet de boucher dans les marchés, ou bien de voir les poissons à même le carrelage sur les étals du marché… Du coup, elle mange beaucoup de riz, nature, cela ne la gêne pas, des légumes, des nouilles chinoises, mais elle enlève toute trace de viande ou de poisson : « J’aime bien manger du riz, il est bon, j’en mange souvent. Je partage souvent le plat avec maman car il n’y a pas de viande. Le matin, j’aime bien manger les pâtes qu’ils nous servent, elles sont trop bonnes et avec des légumes. En Chine, je n’aimais pas la viande ».
C’est l’un des plats que Raphael n’a pas du tout aimé, la viande était très grasse et ressemblait à des abats C’est l’un des plats que Raphael n’a pas du tout aimé, la viande était très grasse et ressemblait à des abats Chine Les brochettes qu’Hugo a adoré en Chine Le repas des enfants et de papa Le repas des enfants et de papa Le repas des enfants et de papa
Vietnam
Au Vietnam, la cuisine de rue se compose essentiellement de soupes où se mélangent pâtes, viandes et légumes avec une plus grande finesse que la cuisine chinoise. La spécialité est le « PHO ». De plus, chaque petit resto brasse sa propre bière et elle est à 14 centimes, super pour se rafraichir !
Au Vietnam, enfin nous pouvions manger du poisson – il y en avait très peu en Chine. J’ai adoré leurs brochettes de crevettes, leurs légumes à la vapeur, la saveur des plats. Ça été une vraie révélation culinaire. Nos yeux en ont été comblés également, les plats étaient beaux, fins, nous avions qu’une envie : croquer à pleines dents dedans. Et puis, je re-goûtais également à la cuisine européenne qu’il y a en masse au Vietnam : des pâtes, des pizzas, hum… un délice.
Nous avons mangé des plats délicieux dans la rue en suivant les avis des Vietnamiens : j’ai mangé des soupes de pâtes avec des herbes et du poulet comme ils savent si bien les préparer. Bref ce fut une très belle révélation culinaire.
« En arrivant au Vietnam, on a retrouvé les aliments de la France, c’était super. J’ai remangé des pizzas, des burgers, du poisson et des frites. Humm. J’aime bien manger les nouveaux fruits, ils sont drôles avec des formes bizarres. Il y a par exemple le fruit du dragon, quand on l’ouvre, il est blanc avec des points noirs. Il y a aussi un fruit avec plein de trucs qui ressemblent à des poils, c’est rouge et c’est très bon », conclut Raphaël.
Au vietnam, lors de notre 2ème jour à Hanoi Au vietnam, lors de notre 2ème jour à Hanoi Crevettes grillées au Vietnam, un régal ! La célèbre soupe de nouilles et de poulet, dans la rue au Vietnam, un délice La célèbre soupe de nouilles et de poulet, dans la rue au Vietnam, un délice Un poisson chacun dans une homestay dans le delta du Mékong au Vietnam
Cambodge
Au Cambodge, la cuisine est toujours épicée et nous avons apprécié la spécialité « Amok » qui se compose de viandes ou poissons dans du lait de coco, servis avec du riz. De même le bœuf « Lok Lak » est un bœuf mijoté avec des légumes très épicés.
« J’ai beaucoup aimé le Phô Vietnamien au petit déjeuner et le chicken amok au déjeuner. C’est super bon et je me régale des stands de rue, explique Fabien, le papa. La bière est légère et bon marché. »
Nous avons aussi redécouvert au Cambodge les viennoiseries, il y a des boulangeries partout ! Qu’il a été bon de croquer, après 2 mois de route, dans un pain au chocolat ou dans une tarte au citron !
Ici, on retrouve essentiellement une cuisine à emporter, brochettes, plats… A Siem Réap, par exemple, ce sont essentiellement des petits marchands ambulants qui font des shakes, des pancakes, des glaces, des brochettes de serpent, scorpions, mygales…
Ce que j’aime par-dessus tout et dont j’use et j’abuse, ce sont les jus frais… Un vrai délice.
L’avis d’Hugo : « Au Vietnam et au Cambodge, je mange beaucoup de pizzas, de pâtes et de frites. C’est trop bon. Je ne goûte pas trop les autres plats car je les trouve trop épicés ! Papa et maman me rouspètent parfois car ils disent qu’on ne fait pas un tour du monde des pizzas !».
Les glaces des marchés ambulants au Cambodge, délicieuses, on choisit toujours celle au Nutella Petit plaisir pour Fabien et moi au Cambodge Plaisir pour toute la famille Plaisir pour toute la famille
La convivialité au cœur de la cuisine asiatique
Nos expériences sont donc très différentes en fonction de nos personnalités. En revanche, on essaie tous soit de profiter, de goûter, de déguster, de tester…mais une chose est sûre : on expérimente et c’est cela qui fait la richesse de ce voyage, aller de l‘avant et découvrir, ici grâce à nos papilles, de nouvelles saveurs !
Nous ramènerons sans doute dans nos valises l’idée du partage du repas en Asie, ou chaque plat est placé au centre de la table et où toute la tablée se sert et mange dans le même plat en attendant le suivant… On aime cette notion de partage et de convivialité. Je pense que le maître mot de ce voyage culinaire en Asie, c’est celui-ci : la convivialité ! Que ce soit dans les stands de rue ou lors des repas assis.
A très vite pour d’autres expériences !
~ Audrey, de la Family Globe Exchange.
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