Quand un échange de maisons devient une amitié pour la vie
Tout a commencé en 2004. Tout, je veux dire les échanges de maisons, mais surtout une amitié forte avec Colin et Caroline, mes premiers hôtes en Australie. À cette époque, j’habitais en Chine ; ils n’avaient pas envie d’y venir, mais ont proposé de m’accueillir avec ma fille… (C’est ce qu’on appelle un échange d’hospitalité).
Tout a commencé en Australie
L’accueil a été généreux, au-delà de toute attente : ils sont venus nous chercher à l’aéroport, ont organisé un « sunday roast » (repas traditionnel composé de viandes grillées en sauce, pommes de terre et légumes), ont sorti le bateau pour un tour en rivière, on a fêté le premier anniversaire de leurs petites filles, etc.
Les années qui ont suivi, j’ai voyagé en Nouvelle-Zélande et encore en Australie. Je n’aurais pas imaginé ne pas m’arrêter à Sydney pour visiter mes amis. Entre-temps, j’avais deux enfants. Ils s’en sont occupés comme de leurs petits-enfants, me laissant libre pour une soirée. Mais je n’avais toujours pas pu leur rendre la pareille.
En 2011, ce fut chose faite: ils arrivaient à Bruxelles, où j’habite maintenant. On a bu moultes bières, on est partis en Bretagne avec les enfants. Là, ils ont craqué pour les vieilles pierres, mais aussi pour la baguette et le fromage.
Et puis, nous avons encore, cette année-là, exploré ensemble Istanbul. Un mémorable souvenir de hammam partagé avec Caroline, le métro bondé dans lequel Colin me protégeait, etc.
2016: rendez-vous à Paris
Notre rencontre était devenue une amitié pour la vie! Nous l’entretenions grâce aux réseaux sociaux et à Skype, partageant voyages, bonheurs et peines, prenant des nouvelles des enfants et petits-enfants, presque tous ado, déjà !
Et me voilà, alors que Facebook me rappelle qu’il y a 5 ans, jour pour jour, nous étions à Istanbul, donc, me voilà à attendre Colin et Caroline devant la Gare du Nord à Paris : entre Londres et Prague, ils avaient quelques jours de libres et, surtout, ils n’auraient pas imaginé être en Europe sans qu’on se voie.
Alors, voici, notre dernière photo, au château de Versailles. Pour l’instant, c’est la dernière… On s’est quittés avec beaucoup d’émotion, on ne sait pas quand on se reverra, mais le passé nous a prouvé que nous partagerons encore cette si précieuse amitié dans le futur.
Cécile, Bruxelles
Et vous? Vous est-il arrivé de tisser des liens d’amitié avec vos partenaires d’échange?