“De par leur intérêt pour les langues et cultures étrangères, les traducteurs sont souvent des globetrotteurs », explique Emmanuelle, membre de TrocMaison et traductrice.

Pour Emmanuelle et sa famille, les échanges de maisons sont la formule parfaite, bien adaptée à la pratique de son métier en freelance: elle réserve ses vols suffisamment longtemps à l’avance et profite de séjours plus longs.

Un ordinateur et une connexion Internet suffisent au traducteur indépendant pour installer son bureau où il le souhaite. Qui plus est, l’immersion totale dans le pays où la langue de travail est parlée est un véritable plus pour la pratique de son métier.

Améliorer ses langues tout en profitant d’une immersion totale – voilà quelques-uns seulement des avantages mentionnés par nos membres traducteurs

Isabelle_1

Dans un peu plus de trois mois, nous nous envolerons vers les Etats-Unis, pour un nouvel échange. Encore les Etats-Unis, pourrait-on dire puisque depuis quelques années, nous avons pris l’habitude d’y aller une à deux fois par an, d’abord parce que nous aimons le pays et aussi par facilité. J’ai vécu à Chicago, je suis bilingue (quand je ne suis pas en vacances, je travaille comme traductrice free-lance), nous avons de nombreux amis de l’autre côté de l’Atlantique… Alors discuter en anglais d’un possible échange puis négocier les dates ne me pose aucun problème. Ensuite, une fois là-bas, nous nous sentons chez nous. Aucun choc culturel à l’arrivée, y compris quand nous débarquons dans une ville ou une région que nous ne connaissons pas encore. Nous possédons les codes. Nous avons déjà nos habitudes, nos réflexes, nos marques de supermarchés ou chaînes de restaurant préférés, nos émissions de télévision (nous savons ainsi que nous prendrons notre petit-déjeuner en regardant Today sur NBC !)… Malgré notre amour pour les Etats-Unis, il nous arrive toutefois d’envisager d’autres destinations pour les vacances, mais soit nous y renonçons, soit nous partons mais sans échanger notre maison. Et au final, nous retournons encore aux Etats-Unis. D’ailleurs, le** voyage de 2016 n’est même pas commencé que nous pensons déjà au suivant**.
Isabelle, Paris


Armelle (1)

Nous n’avons encore jamais réalisé d’échanges hors de France, mais nous souhaitons justement nous rendre en Italie l’été prochain (2017). Alors plus qu’un témoignage d’une expérience passée, il s’agit plus ici d’une déclaration d’intérêt !

Il est important de pratiquer les langues que l’on traduit et l’échange de maison est un excellent moyen de séjourner dans un pays au plus proche des habitants. Sans vouloir rechercher des clients ni travailler lors de l’échange, je souhaite m’imprégner de l’atmosphère du pays, redécouvrir les multiples facettes culturelles qui le composent, pouvoir acheter facilement presse locale et livres en italien, discuter avec les habitants. Bref une vraie immersion dans ce beau pays.

Ci-dessus une photo prise l’an dernier lors d’un échange.
Armelle, La Forest-Landerneau


Emmanuelle_-_Montserrat-2010

De par leur intérêt pour les langues et cultures étrangères, les traducteurs sont souvent des globetrotters. J’ai passablement voyagé comme jeune adulte, sac au dos, et j’avais très envie de continuer à le faire avec mes enfants. Toutefois, les grands voyages en famille sont coûteux! Mais bien au-delà du budget, la perspective de passer deux ou trois semaines dans les valises, dans de minuscules chambres d’hôtels, avec les enfants ne m’enchantait pas du tout.

L’échange de maison était la formule parfaite pour nous, et un mode de voyage bien adapté à la pratique du traducteur indépendant (de tout travailleur autonome, en fait). Je bénéficie d’une grande liberté pour planifier mon horaire et mes vacances. Nous avons la chance de pouvoir planifier longtemps d’avance, de réserver les billets d’avion à bon tarif, d’approfondir longuement nos recherches. Préalablement à l’échange, la souplesse de mes horaires me permet de voir tranquillement à la préparation de la maison pour nos hôtes ainsi qu’à la planification de notre voyage en famille. Pendant l’échange, je garde le contact avec le bureau et je travaille lorsque nécessaire : il me suffit d’avoir mon ordinateur portable et une connexion Internet. Pendant ce temps, mon mari et mes enfants peuvent aller faire des visites.

Évidemment, quelle que soit la destination choisie, c’est un net avantage que de maîtriser plus d’une langue. Cela facilite les rencontres. À Barcelone, quand on connaît le français et le castillan, comprendre le catalan n’est pas inaccessible.

Nous adorons la formule TrocMaison, que nous avons adoptée en 2010. Nous ferons cet été notre quatrième échange outre-Atlantique, en Angleterre cette fois. Ce sera l’occasion pour les enfants de découvrir Londres et l’accent British !
Emmanuelle, Québec

Vous rêvez de devenir « digital nomad » et de pouvoir travailler tout en voyageant? Racontez-nous dans les commentaires!